Le bengali comprend les voyelles courtes et longues du sanscrit, mais ne les distingue pas au niveau de la prononciation sauf pour le a, qui se prononce o contrairement au á (a long du sanscrit) qui se prononce a. Le u se prononce ou, le r voyelle se prononce ri, le e é ou è, les diphtongues : ae se prononce ail, ao se prononce o-ou.
Le v se prononce b, c et ch se prononcent tch/tchh, les ś, sh et s se prononcent tous ch, le h est toujours aspiré, les n sont prononcés comme suivis d'une voyelle. Le j se prononce dj. Le g est toujours dur, le y se prononce dj peu appuyé en début de mot, ŕ est un r rétroflexe. Lors de deux consonnes accolées (dans l'écriture bengalie, car dans la retranscription en caractères latins, le a muet est souvent sauté, ce qui invalide alors cette règle), la première est redoublée et la deuxième ne se prononce pas (sauf pour s/sh/ś si première et pour r), on a ainsi saomya se prononçant sho-oum-mo, mais vyathá se prononçant "bætha". Le ṋ en tant que signe nasalisant ne compte pas comme consonne.
Le bengali inverse l'ordre des mots dans la phrase et aussi l'ordre subordonnée principale des phrases : comme le sanscrit, il met la subordonnée avant la principale, contrairement au français.
Translitération du bengali : le bengali utilise l'alphabet sanscrit, consultez notre transcription de l'alphabet sanscrit.