Le Guru Vandaná,
chant d’abandon à la guidance divine
Dans les réunions de méditation de l'école Ánanda Márga, la méditation collective, qui commence par l'hymne Samgacchadhvam et s'achève par le Nityam Shuddham, est généralement suivie du chant sanscrit le Guru vandaná (guru pújá) :
Akhańd́a-mańd́alákáraḿ
[Toute cette expression circulaire (l’univers),]
Vyáptaḿ yena carácaram ;
[Elle [la présence divine] la pénètre, ce qui est animé et ce qui est
inanimé ;]
Tatpadaḿ darshitaḿ yena
[La présence divine, il (nous) dévoile,]
Tasmae shrii-gurave namah
[À ce glorieux guide, j’offre mon adoration.]
(Je m’abandonne au glorieux maître révélant la Divine Présence qui pénètre l’univers (aussi bien l’animé que l’inanimé).)
Ajinána-timirándhasya,
[(Nous sommes) Aveuglés par les ténèbres de l’ignorance.]
Jinánáinjana-shalákayá
[Avec le bâtonnet portant le collyre de la Connaissance,]
Cak(ś)ur unmiilitaḿ yena,
[Il (nous) ouvre les yeux,]
Tasmae shrii-gurave namah,
[Je m’abandonne à ce glorieux maître.]
[Je m’abandonne au glorieux maître qui, par l’application du collyre de la Connaissance, ouvre les yeux de celui qui, dans l’obscurité de l’ignorance, est aveugle.]
Gurur brahmá, gurur viśńuh,
[Le maître est le Créateur, le Protecteur,]
Gurur devo maheshvarah,
[le Divin Destructeur,]
Gurur eva param brahma,
[Il est tout simplement Dieu suprême,]
Tasmae shrii-gurave namah.
[Je m’abandonne à ce glorieux maître.]
(Je m’abandonne au glorieux maître qui n’est autre que le Créateur, le Protecteur et le Destructeur, Dieu lui-même.)
La guru pûjâ se chante trois fois de suite et s’achève par le chant suivant :
Tava dravyaḿ jagadguro,
[C’est ton propre bien, ô Seigneur de l’univers,]
Tubhyam eva samarpaye.
[Que je t’offre.])
Apprendre à chanter le guru vandaná (le guru pûjâ) :
Prononciation
ḿ est ng, y en début de mot se prononce légèrement
dj, c se prononce tche ; j se prononce dj, les ń
et d́ sont des n et d rétroflexes (la pointe de la langue
contre le palais), u se prononce ou, les â (á) et ii sont des a et i longs, les é (e) et o sont longs.
Ici, jina (jña) se prononce dîa où
le î représente un i nasalisé (il s'agit ici
de la prononciation atharvavédique, comme pour le kś qui se prononce
ici kkh). Le h signale l'aspiration.
Akhańd́a-mańd́alákáraḿ
Akhań(e)d́a-mań(e)d́alâakârang(ue)
Vyáptaḿ yena carácaram,
Vyâptang(ue) djéna tcharâ-tcharam(e),
Tatpadaḿ darshitaḿ yena
Tat(e)padan(e) darshitang(ue) djéna
Tasmae shrii-gurave namah.
Tasmaill(e) shrii-gouraoué nama(ha).
Ajinána-timirándhasya
Adîâna timirân-n(e)dhassya
Jinánáinjana-shalákayá,
Dîânân(e)djana-chalâkayâ,
Cak(ś)ur unmiilitaḿ yena
Tchackhouroun(e)miilitang(ue) djéna
Tasmae shrii-gurave namah.
Tasmaill(e) shrii-gouraoué nama(ha).
Gurur Brahmá, gurur Viśńuh
Gourour Brahmâ gourour Vichńou
Gurur devo Maheshvarah,
Gourour dévo Mahéchouara,
Gurur eva Param/Parama Brahma
Gourouréva param(e)/parama Brahma
Tasmae shrii-gurave namah.
Tasmaill(e) shrii-gouraoué nama(ha).
La guru pûjâ chantée lors d'une méditation collective en Inde :
Vous trouverez d'autres hymnes sanscrits sur la page mantra.