Les pratiques yoguiques de l'Ananda Marga

Les responsabilités familiales

   Certains s'attaquent à l'Ananda Marga en critiquant son mode de vie, prétendant qu'il s'oppose à la vie familiale. Or c'est tout le contraire :

   « Selon la croyance populaire, on ne peut réellement pratiquer la spiritualité sans se couper de son foyer, de sa famille, mais c'est faux ! Combien un pratiquant peut-il consacrer à Dieu s'il ne peut même pas subvenir aux besoins de quatre ou cinq membres de sa famille ? L'être humain est associé à sa famille dès sa naissance. Chaque famille doit faire face à un problème ou à un autre. Si au lieu de résoudre ces problèmes, on quitte son foyer pour vivre dans la solitude, quittera-t-on également ces problèmes en pensée ? De plus, même dans la solitude il faut penser à s'habiller et à se nourrir. La pratique spirituelle ne peut se faire qu'à l'aide de ce corps physique et ne réclame pas que l'on crée une situation anormale en abandonnant son foyer. L'on peut pratiquer la spiritualité par une discipline personnelle, dans la situation même où l'on est placé. La seule chose nécessaire à la pratique spirituelle est un ardent désir pour elle. …

   « Ce n'est qu'en l'Esprit (átman) qu'on trouve la béatitude. Ce qu'il faut c'est écouter, penser et méditer sur l'Esprit. Si tu médites profondément sur cette Conscience éternelle, elle se révèlera à toi. Il n'y a rien que celui qui connaît l'Esprit ne connaisse. »   (Brhad-áryanyaka Upanisad)

   …On peut avoir une pratique spirituelle chez soi, tout en vivant en famille. Il n'est pas nécessaire d'entrer dans les ordres (sannyása). (…) Avoir du détachement ne signifie pas entrer dans les ordres ou fuir dans l'Himalaya après avoir abandonné sa femme, ses enfants et sa famille. L'Ánanda Márga s'élève fermement contre ce genre de mentalité »

nous dit le fondateur de l'Ananda Marga, Shrii Shrii Ánandamúrti, dans Sublime Spiritualité, la philosophie mystique du yoga (éditions Ananda Marga, France, 2020).

   La plupart des membres de l'Ananda Marga vivent une vie de famille épanouie et sont bien insérés dans la société, pour laquelle ils s'engagent souvent en tant que bénévoles dans des associations d'aides, culturelles, etc. Certains membres, un tout petit pourcentage, sont des moines ou moniales et consacrent leur vie à l'enseignement spirituel, au service social ou aux deux (confer Amurt).
 

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